Comprendre la résistance des pierres précieuses avec l’échelle de Mohs

Qu’est-ce que l’échelle de Mohs ?

Créée en 1812 par le minéralogiste Friedrich Mohs, cette échelle classe les minéraux selon leur capacité à rayer un autre matériau. Elle va de 1 (le talc, extrêmement friable) à 10 (le diamant, la pierre la plus dure connue). Concrètement, une pierre classée 7 pourra rayer une pierre classée 6, mais sera elle-même rayée par une pierre de rang supérieur.

L’impact de la dureté sur les bijoux

En joaillerie, la dureté d’une pierre joue un rôle crucial dans sa durabilité. Par exemple, le diamant (10 sur l’échelle) est idéal pour une bague de fiançailles, car il résiste aux rayures et aux chocs du quotidien. En revanche, une pierre comme l’opale (autour de 5-6) demande plus d’attention et de précautions pour éviter les éraflures.

Voici quelques exemples de pierres couramment utilisées en joaillerie et leur dureté sur l’échelle de Mohs :

• Diamant : 10 (très résistant, idéal pour un port quotidien)

• Saphir et rubis : 9 (excellente résistance, parfaits pour les bagues et bracelets)

• Topaze : 8 (solide mais peut s’ébrécher en cas de choc)

• Quartz : 7 (assez résistant mais sensible aux chocs)

• Opale et turquoise : 5-6 (fragiles, à manipuler avec soin)

Comment faire son choix ?

Si vous recherchez un bijou à porter tous les jours, privilégiez des pierres d’une dureté d’au moins 7 pour éviter les rayures. Pour des pièces destinées à des occasions spéciales, des pierres plus tendres peuvent convenir, à condition de les manipuler avec soin et de les stocker correctement.